Tala Yuriy Ivanov - Professeur de soins aux créatures magiques

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Perception/motivation [Personnage] :

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Exemple de RP :

▪ Chaque moment de notre vie ne peut pas être fait que de joie. Ainsi, à cet instant, son seul vœu avait été de prendre un peu l’air loin de tout ceux qui lui prenaient son bonheur. Empli d’une vision étrange de cette vie sans importante, aucune colère envers eux ne résidait dans son cœur. Il était juste un peu triste. Cependant, l’espoir était encore à ses côtés puisqu’il espérait toujours avoir une chance, même infime, de faire en sorte de les comprendre un jour. Rei, c’était le nom de ce garçon aux longs cheveux noirs et aux yeux semblables à ceux d’un tigre, avait prit la fuite une fois de plus. Ses pas, doux mais assurés, l’avaient conduit jusqu'à l’extérieur, un lieu où il ne ressentait plus cette impression d’étouffement que les autres élèves lui donnaient parfois. Pas la moindre once de haine n’habitait cet adolescent qui souriait d’une manière calme. Quel sage enfant, voilà l’impression qu’il donnait toujours. Pourtant, ce n’est pas ‘sage’ qu’on retenait de lui mais ‘ennuyeux’. Ses centres d’intérêts étaient d’écrire et de penser à celui qu’il aime, en quoi est-ce un crime ? Pourquoi les gens, eux qui ont leurs particularités, ont tant de mal avec les différences ? Ce gamin âgé de seize années était souvent jugé sur ses yeux, pourtant, celui qu’il aime les trouve sublime. Alors, quelle est la raison qui fait que les autres ne les aiment pas ? Est-ce une jalousie envers les deux perles d’ors ou bien une colère sourde envers celui qui ne peut pas ressembler aux copies conformes qu’ils sont tous ?

▪ La réponse… Il ne souhaitait pas du tout la connaître. Ainsi, le jeune préfet se contentait de marcher doucement, ses pieds écrasant un peu l’herbe humide, il avait dut pleuvoir la veille sans doute, à chacun de ses pas. Sa tenue ce jour-là n’était pas celle de son école, il ne l’aimait pas de toute manière. Le jeune élève ne portait pas non plus de robe de sorcier parce qu’il n’appréciait pas ça non plus. Ici, dans ce pays si loin de celui de ses cousins et de celui qu’il aimait, la nostalgie envahissait parfois son cœur. C’est la raison qui le poussait à se vêtir de ses vêtements normaux dès qu’il le pouvait. Ainsi, il portait ce jour-là un haut jaune orné de flamme rouges avec un col un peu ouvert qu’il avait acheté à Beijing et un pantalon blanc, resserré en bas, comme il souvent coutume dans son pays. Ses longs cheveux noirs avaient été attaché avec soin par un épais fil rouge et or et à son front, on pouvait voir son bandeau rouge qui portait le yin et le yang, son signe fétiche. Une tenue simple qui avait valu que les autres le regardent encore plus quand il était passé mais Rei n’avait pas relevé leurs regards. Un simple sourire avait suffit avant qu’il ne sorte de cette immense bâtisse qu’était l’école pour trouver son échappatoire tant souhaitée.

▪ Le temps était froid mais cela ne faisait pas grand chose au chinois qui regardait le paysage autour de lui avec un regard doux. La nature était quelque chose qu’il trouvait magnifique et cela le changeait vraiment beaucoup de Londres où tout était d’un gris terne et ennuyeux ou bien de Tokyo ou de Beijing, villes au rythme de vie trop rapide pour ce jeune rêveur. A un instant, le garçon qu’on qualifiait de tigre aperçut une forme blanche sous un arbre. Ce n’était pas coutume de voir des ours polaires dans cette école en général, bien que l’idée que ce soit un personnage d’un conte de fées lui effleura l’esprit. C’est pour cette raison qu’il s’approcha, avec plus de curiosité que de peur. C’est vrai qu’il ne pouvait pas se cacher derrière celui qu’il aimait quand il était aussi loin de lui pourtant il n’allait pas renoncer et faire demi-tour. Les pupilles dorées du garçon brillaient d’un sentiment qu’on aurait pas sut expliquer. Un mélange de curiosité, de peur et de calme. Ce qui lui donnait un air un peu étrange mais que personne ne put remarquer puisqu’il était seul avec l’étrange chose blanche ici. Chose qui se révéla être en réalité un animal que le serdaigle connaissait bien, un tigre blanc. Faisant quelques pas de plus, rassuré à présent, il jeta un coup d’œil sur son professeur de métamorphoses et eut un sourire un peu plus joyeux que le précédent. Ce n’était jamais de grands sourires bananes qu’il affichait mais juste des calmes et doux, avec parfois une pointe d’amusement ou de grande joie. Il resta à un bon mètre de son professeur, pour ne pas dire deux même et l’observa.

▪ Ce dernier dormait visiblement paisiblement, son katana entre ses grandes pattes. Le chinois aimait énormément les tigres, peut-être parce qu’il ressemblait légèrement à l’un d’entre eux de par ses dents et ses yeux. Le gamin avait déjà pensé à devenir un animagus quelques fois… Mais pour quelqu’un dont l’ambition était d’abandonner ses pouvoirs pour vivre une vie normale avec son petit ami, un moldu d’ailleurs, ce n’était pas l’idéal. Rei travaillait cependant très bien dans la matière de Monsieur Kuchiki qui était sans nul doute l’une de ses favorites avec la botanique et l’histoire de la magie. Le jeune garçon aimait à écouter attentivement ce que disaient ses professeurs… Apprendre était passionnant pour lui. C’est pour ça qu’il étudiait le japonais et pour son petit ami également. Il était déjà venu à l’esprit du préfet que Monsieur Kuchiki soit lui-même japonais mais il n’en était pas sûr non plus. Il était bien trop réservé pour demander et même pour aller demander quoi que se soit à un professeur. Lorsqu’il ne comprenait pas un cours, il faisait lui-même des recherches pour avoir la solution. Il faisait cela pour la simple et bonne raison qu’il avait toujours de mauvais souvenirs de sa première année où ses professeurs ne comprenaient rien à son anglais totalement faux. Même âgé de seize ans, son accent chinois se faisait toujours entendre dans ses paroles et son anglais restait mauvais à l’écrit. En voyant son professeur remuer un peu dans son sommeil, il se décida à parler, d’une voix pas très forte et calme mais très douce, comme il en avait l’habitude.

-Kuchiki-sensei ?

▪ Ce mot japonais, sensei, c’était Kai qui le lui avait apprit il y a quelques temps. Pour Rei, c’était un bon moyen de savoir si son professeur était ou non asiatique. Le gamin aux yeux d’or regarda doucement son vis-à-vis, attendant une réaction. Bien sûr, il n’ignorait pas que l’autre serait peut-être en colère pour avoir été dérangé pendant qu’il dormait mais le chinois était prêt à assumer son acte d’avoir réveiller son professeur, sans le moindre problème.

Accepté!
Et oui, je sais ce que tu ressens quand tu entends une voix dire "fait un nouveau persoooo" XD

Manque plus que ta présentation et tu serais officiellement Professeur ! =D

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